16/09/2011 : J – 232
Disons-le d’entrée, il plait. Sympathique, clair, bien élevé, on a coutume de le qualifier de gendre idéal. Ce serait réducteur. Si vous avez vibré avec Rocard vous aimerez Valls (avez-vous remarqué que c’est un verbe que personne n’emploie pour les autres ?). L’écouter vous rend intelligent, ce qu’il dit vous parait évident.
Est-il représentatif du socialisme français d’aujourd’hui ? Sûrement pas, mais il est l’avenir de la social-démocratie française.
Ecoutons-le : « Je demande de nous faire confiance pour redresser le pays… il faut accomplir un effort aussi important qu’après la seconde guerre mondiale… sans cela rien ne sera possible ».
La France ne doit pas perde sa note. « Il faut redresser les comptes publics pour financer les politiques publiques ». Pour revenir aux 3 % nous avons deux leviers, les niches fiscales et la réforme des impôts. Mais c’est 100 % des recettes qu’il faut affecter à la réduction des déficits. « Laissons filer les déficits, on perdra toute indépendance et on ne pourra pas lutter contre les inégalités ».
On peut réformer l’éducation nationale sans mettre plus d’argent, en commençant par la réforme pédagogique.
Il est pour une règle d’or en début de quinquennat : une loi de programmation pluriannuelle sur les recettes et les dépenses.
Il ose la « TVA protectivité » pour compenser la diminution du coût du travail par une hausse, socialement modulée, de la fiscalité sur la consommation.
Est-il vraiment pour des quotas sur l’immigration ? Il veut « réussir l’immigration ». La seule solution est de l’organiser, de clarifier l’attribution des titres de séjour. Donc, oui, des quotas par métiers.
Avez-vous remarqué ? Quand il parle, il est le seul à nous regarder dans les yeux…
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